Les vingt-quatre séraphins en bas-reliefs qui ornent ces lustres chauffants forment une corolle en verre à la fois délicate et élégante. Un Agneau Pascal, pour le lustre de l’autel, et un Esprit-Saint, pour les trois autres, habillent les parties centrales.
Concevoir des lustres chauffants pour une église consiste surtout à imaginer des lustres d’éclairage dont le design s’intègre avec goût et simplicité au décor intérieur de l’édifice. Ceux-ci seront effectivement visibles et utilisés en tant que tels tout au long de l’année, alors que leur partie chauffante ne sera sollicitée que quelques dizaines d’heures par an.
Toute la difficulté de ce projet fut d’intégrer esthétiquement ces éléments chauffants afin d’obtenir un ensemble harmonieux et élégant.
La sensation de chaleur procurée par le rayonnement infrarouge est immédiate. Comme celui-ci n’est allumé que durant les célébrations et les concerts, son coût d’usage annuel reste marginal, bien inférieur aux autres systèmes de chauffage existants. La hauteur de positionnement des lustres permet d’éviter la sensation « tête chaude / pieds froids », et ce système est silencieux.
Le rayonnement infrarouge ne modifie pas l’hygrométrie du lieu, ni n’occasionne de mouvement d’air, lesquels pourraient être préjudiciables à l’équilibre thermique de l’édifice, et aux œuvres d’art présentes. De même, il n’émet aucune radiation dans le spectre des ultraviolets.
Les thèmes des 28 pièces en verre ont été conçus en accord avec la paroisse, afin de constituer un ensemble unique, dédié à l’église.
Le travail verrier a demandé plus de deux mois de cuissons – les verres furent d’abord thermoformés, puis bombés.
Une crosse d’évêque figure sur les réflecteurs, en relation avec Saint-Aignan, évêque d’Orléans et saint patron de la paroisse.
Quatre luminaires en verre thermoformé et bombé ; structure en acier peint
Dimensions : Ø 1m45 ; H 0m30
Poids unitaire : 32 kg
Éclairage : lampes LED 230 V
6 radiants IRC de 2 000 W par lustre
Maîtrise d’Ouvrage :
Commune de Griselles (45)
Octobre 2022
Le nom de Griselles viendrait de « petite église », déformé ensuite en Égliselle, puis Égriselles, et enfin Griselles.
La première église, disparue pendant la guerre de Cent Ans, fut remplacée par une chapelle seigneuriale. Le chœur actuel de l’église correspondrait à celle-ci.
Des vestiges du XIIe siècle subsistent : les fonts baptismaux et l’arc encadrant le mur où s’ouvre la porte de la sacristie.
Réalisé avec le concours
de la Fondation du patrimoine
et le Club des mécènes du Loiret
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FRANCE 3 Centre-Val de Loire, JT 19/20 – 02/11/2022
Reportage de K. Baila / I. Racine / P. Richard-Tremeau
© FRANCE 3
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